Il y a 50 ans, le Métropolite Joseph Slipyi, archevêque majeur de l’Église gréco-catholique d’Ukraine, a visité Lyon.
Cette visite lyonnaise s’inscrivait dans le cadre d’une tournée effectuée auprès des communautés ukrainiennes de France, par le Métropolite qui, depuis sa libération en 1963, vivait en exil à Rome. Arrêté en 1945, Joseph Slipyi a passé 18 ans dans les camps et prisons soviétiques.
Dimanche après-midi en la basilique Notre-Dame-de-Fourvière s‘est tenue une messe inhabituelle. Le sanctuaire était décoré de deux icônes portables, sur le support de roll-ups, celle de la Mère de Dieu et celle du Sauveur. Exigence du rite byzantin, une iconostase, qui sépare le sanctuaire et la nef.
Cette année, les gréco-catholiques ukrainiens de la région lyonnaise célèbrent un demi-siècle après l’obtention de l’église de Villeurbanne (anciennement Saint-Julien de Cusset et depuis 1969, sous le vocable de Saint Athanase le Grand).